vendredi 13 décembre 2013
Article 5 : Les 3 questions de bases de la Parentalité Educative
Les 3 questions de base de la Parentalité Educative :
Dans bien des textes, récits, romans et
essais, la vie est comparée à un voyage. Vivre c’est voyager dans le temps.
Chaque jour qui passe, nous emmène vers un ailleurs différent de la
veille. Un voyage aux cœurs de nos expériences, de nos combats et de nos
aventures. Notons que lors de tous ces voyages jamais nous ne sommes seuls
quoique nous en pensions secrètement. Nos partenaires de voyages sont parfois
choisis et parfois subis. Il arrive que nos « passagers »
soient de véritables aubaines, quelques fois c'est juste un
sourire, une ride entre les yeux ou un vrai traumatisme.
La posture de parent est certainement
l'une des plus difficiles car elle est annexée à de lourdes responsabilités. La
responsabilité d’un nouvel arrivant sur notre planète et dans notre société.
Les 3 questions de base de
la parentalité Educative :
Ø Qui est cet être qui
voyage avec moi ?
Ø Où allons-nous ensemble ?
Ø Et comment y aller ?
C’est à ces questions que la parentalité
éducative va tenter de répondre, et non à « quelle jupe je lui mets
aujourd’hui ? » « Combien de cuillère de carottes as-tu
mangé ce soir ? » Non pas que ces questions « logistiques »
ne soient pas importantes, mais elles sont logistiques et donc non essentielles.
La couleur de la jupe n’est nullement
importante tant que l’enfant est habillé, quant au nombre de cuillères
ingurgitées, il est inutile de le connaître si l’enfant a bien mangé. Nos
enfants ne sont ni des oies à gaver, ni des extensions esthétiques de soi. Nos
enfants sont des futurs citoyens autonomes du monde, ils doivent y trouver
leurs places (tâche ô combien difficile), se faire respecter et respecter les
autres.
Le bien-vivre ensemble est un corolaire et un pilier à la
parentalité Educative
Article 4 : Etre parent ?!
La parentalité Educative.
Certes oui, mais le terme n’existe
pas ! Pourtant, nous sommes tous d’accord, les premiers référents
éducatifs sont les parents. Certains diront : « la parentalité
éducative, c’est un allant de soi ». Il semble pourtant que la Parentalité
éducative peut, pour certains, être un concept un peu flou…
Ce blog a pour but de rendre plus
éclairante la parentalité éducative. Je vous propose d’aller plus loin sur la
posture de parentalité éducative, même si heureusement nous ne sommes pas
toujours des parents éducateurs et heureusement car ce ne serait ni efficace ni
pertinent.
Tout d'abord, si nous devions définir
le rôle du parent par une simple liste (non exhaustive bien sûr)) se
pourrait être :
• se lever à n’importe quelle heure de la nuit
• Se demander s’il a suffisamment mangé• S’inquiéter d’une éventuelle chute lorsqu’il court au parc
• Ne rien comprendre à sa colère
• L’aimer à en mourir
• Le regarder dormir
• Jouer à des jeux que l’on déteste
• Se demander ce qu’il y a de mieux pour lui
• Essayer de contrôler un accès de sa propre colère,
• Lui hurler dessus et détester ça
• Faire des machines interminables
• Le câliner
• Avoir du mal à le supporter
• Faire un bon repas qu’il refuse de manger
• Lui donner des limites, mais ne pas vraiment savoir lesquelles
• Lui dire non et avoir des remords
• Lui dire oui et avoir des remords
• Lui dire d’aller dans sa chambre parce qu’il transgresse les règles et regarder la pendule.
• Avoir mal quand il a mal
• Le trouver intelligent
• Le trouver bizarre
• Le trouver idiot
• Le trouver drôle
• Passer une journée au parc, aller fast food et regarder un dessin animé en oubliant les expos qu’on adorait
• Etre débarrassé quand il est à l’école
• Sortir du travail rapidement avec le sourire parce que vous allez le chercher à l'école.
• Se coucher éreinté ou angoissé
• Etre triste car il grandit
· Etre fier car il grandit
• Lui permettre d’être autonome
• Être fier, triste, avoir peur, être heureux et tout cela en même temps
• …
Eduquer fait partie des 3 métiers impossibles disait Freud, alors je vous
propose de ne pas considérer « parent » comme un métier mais comme un
statut. D’ailleurs la somme des compétences à développer est tellement
longue : négociateur, cuisinière, infirmière, médiatrice,
enseignant, joueuses de foot, liseur d’histoire, taxi, femme de ménage, homme à
tout faire, philosophe, psychologue, marabout, (les bobos qui
disparaissent), réveil matin, horloge parlante, victime d’un vieux précepte
freudien, joueur de carte, public sympathisant d’histoires rocambolesques,
thérapeute, partenaire de DS, moralisateur (mouais bof mais bon),
avocate, juge d’instruction, coach…
Si nous devions être payer à notre juste valeur au regard des compétences
listées, définitivement l’équilibre budgétaire ne serait qu’une illusion
comique en 1 acte.
Etre parent c’est un statut pour toute la vie. Dans un métier, il y
a une notion de début et de fin, on peut même changer de métier, alors que l'on
reste parent à vie.
A l’impossible nul n’est tenu, certes, mais nous pouvons tout de même
essayer de faire de notre mieux pour notre enfant, pour nous même, pour la
société dans laquelle il va vivre et pour notre planète.
Je vous propose de nous poser uniquement 3 petites questions…
Marie-Ange Zorroche
Article 2 : Les différentes postures parentales
Les différentes postures parentales© :
Ma méthode est simple, pour pouvoir avoir une communication
congruente (bienveillante, positive et efficace), il est essentiel d’identifier
la posture convenable face à ses enfants.
J’ai, au travers de mes expériences, identifié et élaboré
4 postures :
Ø Parent Observateur : Le parent est présent, mais n’agit pas. Il assure la sécurité de l’enfant
par sa présence.
Ø Parent Nourricier : Le
parent répond aux besoins de l’enfant : nourriture, sécurité, hygiène, sommeil,
appartenance.
Ø Parent Educateur : Le
parent donne un cadre émotionnel et intellectuel défini à l’intérieur duquel
l’enfant pourra s’épanouir et être à l’abri.
Ø Parent Penseur : Le
parent encourage l’enfant à se poser des questions et trouver ses propres réponses
afin d’acquérir sa propre vision du monde.
Le parent peut passer d’une posture parentale à une
autre, en fonction de différentes variables, à savoir :
ü L’âge de
l’enfant
ü Les besoins
de l’enfant
ü Le parent
ü L’état
émotionnel du parent
ü Le moment de
la journée
ü Sa propre
éducation
ü …
Je vais à mesure des articles dans
ce blog, développer la posture de
parentalité éducative qui occupe la plus grande partie de l’évolution et de la
construction de l’enfant.
Article 1 : Bienvenu sur mon blog
Bienvenu sur mon blog :
Je me présente : Je suis Marie-Ange Zorroche, j’ai
42 ans et j’ai deux fils (15 et 12 ans)
Mon métier : Coach parental et familial
La famille est malmenée et ses occupants ne vont pas
bien. Rien de nouveau !
Pourtant c’est très préoccupant. La famille est la
première cellule de notre société, si elle dysfonctionne, c’est l’ensemble qui périclite.
C’est l’effondrement du château de carte !!
La femme veut et doit prendre une place plus importante
dans notre société et dans les sociétés. Malgré sa grande capacité à maîtriser plusieurs
sujets et actions en même temps, elle n’a pas ce don ô combien utile qu’est l’ubiquité.
Peut-elle être en même temps dans la société et dans
la famille ?
Non.
Pourtant c’est acquis, la société a besoin de la femme.
Cependant, si elle est dehors, elle n’est
plus à l’intérieur. On observe donc à l’intérieur de la famille, un vide. Un
vide dangereux pour la construction de l’enfant futur citoyen.
Mais nous sommes sauvés !!!!!
Les hommes sont là !!
Pourquoi est-ce qu’on n’y avait pas pensé plus tôt !
Je sais, messieurs, c’est beaucoup plus facile de gérer
un conseil d’administration que le bain de 19h ou de de lire la même
histoire 5 fois de suite !
Quand je rencontre les familles pour un coaching, le
père de famille finit par me dire en souriant, (ils sont vraiment sympas les
papas) :
- « Il est possible que je rentre un peu tard pour éviter d’entendre crier ma fille de 4 ans J ».
- « Il est possible que je rentre un peu tard pour éviter d’entendre crier ma fille de 4 ans J ».
-
« Franchement
Marie-Ange, mon fils de 14 ans ne me parle plus sous prétexte que…en fait je ne
sais même pas pourquoi, il ne me parle plus ! »
Je ne leur en veux pas, toutes les femmes feraient la
même chose si…si…en fait ça ne leur viendrait même pas à l’esprit ! Elles
rentrent et elles affrontent.
La femme est tout aussi nécessaire pour notre société que
pour la cellule familiale. L’homme l’est tout autant. Nous formons une équipe.
(D’où le besoin parfois d’un coach! ).
Tout ne relève pas de problèmes psychologiques, et
encore moins de pathologies. Il faut juste être aidé si besoin, parce que pour
certains, la famille reste un endroit paisible, une belle aventure, mais pour d’autres,
lorsque la porte est fermée, l’aventure se transforme en combat. Un combat qui
ne devrait pas en être un, mais inutile de se cacher derrière son petit doigt,
la famille n’est pas toujours un endroit paradisiaque !!
J’accompagne des familles « nucléaires », monoparentales,
homoparentales, recomposées, décomposées…..toutes sortes de famille et à chaque
fois c’est un bonheur (pour moi) aux détours des rencontres. Évidemment, vivre
une crise avec un enfant de 4 ans ou de 14 ans est difficile mais lorsque cette
crise est dépassée, les parents se disent, finalement être parent ce n’est
pas si mal.
La famille c’est une super équipe, et les parents en
sont les entraîneurs.
Toutes les familles, toutes sans exception m’ont
beaucoup appris.
Je vais dévoiler dans les articles suivants ma méthode, alors à tout de suite!
Marie-Ange Zorroche
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